Théâtre de la Mutualité
Paris du Second Empire à la Belle Epoque
Décembre 1852 : fraîchement proclamé empereur, Napoléon III fait revivre une tradition qui avait disparu sous la IIe République : la vie de cour. En instituant la « fête impériale », il redonne au Tout-Paris mondain l’occasion de se réunir lors de bals, banquets, et autres soirées festives. La Ville Lumière n’a pas fini d’inspirer les peintres, compositeurs et poètes qui s’enivrent des Fêtes galantes organisées partout dans la capitale.
Quelques mois plus tôt, comme un présage, Camille Saint-Saëns composait le Chœur de Sylphes pour le Prix de Rome, premier pas vers le renouveau de la musique instrumentale française, qui avait pâti des années durant de l’hégémonie germanique. Grâce à l’énergie déployée par un certain Claude Debussy, dit « de France », pour faire briller son « Ars Gallica », la musique française se réinvente, notamment entre les murs du Conservatoire, alors dirigé par Gabriel Fauré.
Dans une mise en espace toute en fraîcheur et en spontanéité, les solistes et le chœur du Palais royal donnent de la voix pour faire découvrir les plus belles pages composées à cette époque !